Installé dans un TGV qui circule entre des zones de brouillard intense et des trouées bien ensoleillées, je réalise à la fois ce contraste un peu magique, et le fait que notre train avance à grande vitesse sans que notre conducteur n’ait une grande visibilité sur sa trajectoire… mais avec une ambition toute simple, celle d’atteindre Paris en 2h00 précises.
Cette réflexion me projette alors dans une analogie troublante vers la rétrospective de cette année 2024 qui s’achève.
Contraste, c’est alors le mot qui me vient à l’esprit, entre les succès majeurs de l’année, la morosité ambiante, les catastrophes naturelles et les ambitions fortes de notre société.
Parlons du « brouillard » dans lequel les mois écoulés nous ont plongés…
Le climat géopolitique désastreux dans lequel nous avons circulé, entre Ukraine et Russie d’une part, Israël, bande de Gaza et Liban d’autre part, a soudain fait prendre conscience que tout peut basculer d’un moment à l’autre, que nos acquis ne sont peut-être qu’éphémères.
Les catastrophes d’origine géo-climatique, inondations, incendies, cyclones, se multiplient avec une ampleur rarement connue, de même que les menaces qui pèsent sur notre biodiversité s’accentuent, sans que nos gouvernants n’arrivent réellement à se mettre d’accord sur les mesures à adopter.
Et je ne parlerai pas de la morosité économique qui nous rattrape.
Mais tournons-nous plutôt vers les éclaircies et le soleil, regardons nos succès, nos victoires…
Tout d’abord la réussite de la France pour ces Jeux Olympiques, organisation pharaonique réussie, cérémonies osées et représentations artistiques qui ont fait parler de notre pays dans le monde entier. Et n’oublions pas, parce que tout s’est globalement très bien passé, les risques qui ont été gérés à chaque instant, par exemple les cyber-attaques qui ont été repoussées. Comment ne pas être admiratif face
aux femmes et hommes mobilisées pour la circonstance… et n'oublions pas qu'une partie d’entre eux étaient des bénévoles !
La reconstruction de Notre-Dame de Paris : au lendemain de l’incendie, pensions-nous spontanément possible de mobiliser autant de dons et de conduire en un temps record ce chantier fabuleux? en avons-nous bien pris conscience ? Oui probablement… à l’occasion de la réouverture.
Enfin, puisque nous sommes sur la voie du courage et de la détermination, comment ne pas penser à Violette Dorange, jeune étudiante insalienne de 23 ans, qui brave seule les éléments au milieu des mers, affronte les tempêtes, répare son bateau… tout juste surhumain !
La vie semble donc bien être faite, quotidiennement, de contrastes, menaces et succès, et d’un bon zeste d’ambition.
Et si nous transposions cet aspect de la vie à la Communauté INSA ?
Contraste entre notre INSA Lyon de 1957, dont on osait tout juste citer le diplôme, et l’école de 2024 qui apparait en tête du classement du Figaro-étudiant pour les écoles post-bac, et avec sa forte proportion de jeunes filles caracole largement en tête de toutes les écoles d’ingénieurs.
Détermination enfin de nos alumni, engagés dans la préparation du Symposium INSA Alumni 2025, motivés par la réussite de cet événement majeur qui réunira à Lyon en juin prochain les diplômés et étudiants des 7 écoles INSA, autour d'une thématique qui résonne dans les esprits : " le rôle de l’ingénieur INSA au 21ième siècle". Saluons ensemble leur engagement !
Mais le TGV arrive à Paris, il est temps de se diriger vers les réunions Groupe INSA qui motivent ce court déplacement ! 😊
Il me reste à vous souhaiter, à toutes et tous, d’excellentes fêtes de fin d’année!